Devenir médecin.

Sommaire

Comprendre le métier de médecin

Maladies chroniques ou aiguës, grippe hivernale, vaccinations, blessures : lorsqu’il n’est pas spécialiste, le médecin généraliste fait partie des premiers interlocuteurs du patient et ce, quelle que soit son affection.

Devenir médecin généraliste, c’est d’abord écouter

Depuis son cabinet, le rôle du médecin est d’abord de prêter écoute à ses patients pour mieux les soigner. Ses questions sur les douleurs, sur les antécédents, sur les habitudes de vie ainsi que sur les problèmes professionnels ou personnels aiguillent son diagnostic et lui permettent de prescrire un traitement, voire des examens spécifiques tels que des radios ou des analyses. Le rôle du médecin généraliste est aussi, lorsqu’il en ressent le besoin, d’orienter son patient vers un médecin spécialiste. Le médecin occupe une place de premier plan dans la prévention et contribue à réduire les risques de maladies ou de complications ultérieures par des informations et des conseils adaptés.

Médecin : un métier qui exige compétences et qualités

Le métier de médecin généraliste, qui peut s’exercer aussi bien en cabinet de ville qu’en maison, en centre de santé, voire dans certains établissements de santé, demande des qualités plurielles. Celles-ci sont d’abord d’ordre éthique. À la fin de ses études, parallèlement à l’obtention de son diplôme de médecine, il prête le serment d’Hippocrate, qui l’engage à respecter ses obligations déontologiques. En outre, le médecin doit se montrer curieux : tout au long de sa carrière et pas uniquement au cours de ses études en médecine, il doit se tenir informé des derniers progrès de la branche dans laquelle il exerce.

Études de médecine : quel cursus pour devenir médecin ?

Le PASS ou la LAS

Il s’agit de la première année de médecine. Cette filière sélective est conditionnée par la réussite d’examens oraux et écrits difficiles. Le PASS et la LAS donnent également accès aux filières filières médicales comme dentaire ou pharmacie.

1e cycle DFGSM2 (anciennement P2) et DFGSM3 (anciennement D1)

Ce premier cycle pose les bases des connaissances médicales, il est donc particulièrement essentiel, c’est un socle de connaissances indispensables à chaque futurs médecins et qu’il est difficile de rattraper par la suite.

L’emploi du temps d’un étudiant de premier cycle est partagé entre les cours magistraux en amphithéâtre, les travaux dirigés, travaux pratiques et les stages (que nous reverrons plus tard).

Les matières abordées :

  • La sémiologie : études des signes lors de l’examen clinique en vue d’établir un diagnostic
  • L’anatomie (rappel de PACES)
  • La physiologie : études des systèmes sains du corps humain, on étudiera donc la cardiologie, pneumologie, hépato-gastroentérologie, dermatologie …
  • La microbiologie : bactériologie, virologie, parasitologie …

Dans ces matières sont également abordées des bases de pharmacologie et de pathologie mais qui seront revues bien plus en détails dans le cycle prochain.

Ces bases sont les mêmes pour chaque facultés mais elles ne sont pas forcément enseignées dans le même ordre. 

En plus de ces premières matières, l’étudiant devra également valider des enseignements optionnels qui n’ont d’optionnels que le nom puisqu’elles doivent malgré tout être validées au cours du cycle :

  • Anglais médical
  • Informatique médicale
  • Psychologie/Éthique médicale
  • Histoire de la médecine

Ces enseignements optionnels ne sont pas forcément exactement les mêmes d’une faculté à l’autre. 

Ce premier cycle sera également l’occasion d’effectuer vos premiers stages !

  • Un premier stage d’initiation aux soins infirmiers : 3 semaines en service hospitalier aux côtés des infirmiers et infirmières dans le but d’apprendre leurs rôles dans l’échelle des soins. Et ce sera également le moment d’apprendre à faire une prise de sang, une pose de cathéter… C’est un moment unique dans le parcours médical.
  • Plusieurs stages cliniques de sémiologie (généralement un par an, mais peut différer suivant les facultés) : c’est une initiation à vos futures fonctions hospitalières que vous devrez embrasser durant l’externat (revu plus tard). C’est donc l’occasion de mettre en pratique ce que vous avez pu apprendre en cours de sémiologie sur de vrais patients ! Le but final étant de savoir faire un examen clinique complet : de l’interrogatoire jusqu’aux hypothèses diagnostics. Pendant ces stages, l’étudiant va suivre les externes, les internes et les chefs de clinique du service, mais c’est assez variable d’un service à l’autre, c’est d’ailleurs un des problèmes de ces stages, l’encadrement n’est pas toujours irréprochable. Mais cela reste votre premier véritable contact avec la médecine et il est en général très apprécié des étudiants. Ces stages se répartissent sur deux ans et doivent représenter 400h de stage.
  • D’autres stages plus ponctuels peuvent être proposés aux étudiants comme des stages en laboratoire, des stages SAMU pour apprendre les gestes d’urgence …

Chaque semestre de ces 3 années (PACES comprises) représente l’acquisition de 30 crédits ECTS.

Les modalités de contrôle de connaissances (MCC) sont élaborées par la faculté, notamment pour ce qui est de la compensation entre les UE (la note d’une matière peut rattraper celle d’une autre) ou encore la capitalisation des UE (système de dette d’une année à l’autre : une matière non validée en 2eannée peut l’être en 3e).

Les MCC sont variables d’une faculté à l’autre, de simples QCM à des questions ouvertes ou des travaux à rendre, mais elles doivent impérativement être communiquées à tout étudiant par la faculté.

Au bout de ces trois ans, nous avons donc un total de 180 crédits ECTS ce qui correspond à un grade licence et offre donc le diplôme de formation générale en sciences médicales (DFGSM) aux étudiants ayant validé stages et modules d’enseignements.

2e cycle DFASM1, 2 et 3 (appelés D2, 3 et 4) : L’externat

Attention, dès 2024, les ECN seront remplacés par un nouvel examen, les EDN.

Ce second cycle a pour but de préparer l’étudiant aux épreuves classantes nationales (ECN) qui se passent actuellement en fin de 6e année (DFASM3)mais qui seront sans doute avancées en fin de 5e année (DFASM2). Ces épreuves ont pour but de déterminer la spécialisation et le lieu d’exercice de chaque étudiant.

Ce cycle complète la formation médicale et offre une professionnalisation à l’étudiant à travers les stages cliniques.

La physiologie étant acquise (en DFGSM) il est temps d’étudier les processus pathologiques, leur thérapeutique et leur prévention. 362 items répartis en différents référentiels constituent le programme de ce deuxième cycle.

Les cours s’organisent en modules thématiques en relation avec le contenu pratique des stages : à chaque semestre, l’étudiant se voit assigner un module contenant plusieurs matières auxquelles correspondent les stages que suivront l’étudiant (que nous reverrons plus tard).

Sous le patronat de l’Assistance Publique, l’étudiant occupe un poste de stagiaire à mi-temps et doit effectuer 25 gardes à l’hôpital, l’étudiant est donc en stage tous les matins durant ce cycle.

L’étudiant en 2e cycle devra donc partager son temps entre les cours à la faculté, les stages à l’hôpital et les séances de préparation aux ECNi que sont les conférences (voir ci-après). 

L’enseignement

La 4e année (DFASM1) comporte 349h de cours et s’organise autour des pôles suivants :

  • Cardiologie, réanimation et pneumologie
  • Hépato-gastroentérologie, endocrinologie et nutrition
  • Appareil locomoteur et dermatologie
  • Cancérologie

La 5e année comporte 264h de cours et s’organise autour des pôles suivants :

  • Psychiatrie, neurologie, ORL, stomatologie et ophtalmologie
  • Gynécologie, obstétrique, urologie et néphrologie
  • Pédiatrie
  • Hématologie

La 6e année comporte 101h de cours obligatoires, 144h d’enseignements facultatifs et s’organise autour des pôles suivants :

  • Préparation aux ECN (révision de la DFASM 1 et 2)
  • Médicaments
  • Module anti-infectieux
  • Urgences et défaillances viscérales aigües

Les stages

Les stages occupent donc la moitié du temps de l’étudiant. L’étudiant va en général passer dans minimum 4 services différents par an. Certains terrains de stages sont obligatoires :

  • Un stage de chirurgie
  • Un stage de médecine générale
  • Un stage dans une unité d’accueil des urgences, de réanimation ou de soins intensifs
  • D’autres stages peuvent être obligatoires suivant les facultés

Certains stages sont recommandés aux étudiants comme la pédiatrie, la psychiatrie ou encore les stages en laboratoire.

En stage les externes suivront généralement les internes et les chefs de clinique mais cela dépend tout comme en DFGSM des services. Cette fois néanmoins les chefs de clinique sont chargés de l’enseignement et doivent en théorie organiser des séances de cours pour les externes du service. L’encadrement est en général meilleur qu’au 1e cycle même si cela reste très service-dépendant.

 

Les gardes

Le nombre de garde à effectuer pour valider ce cycle est fixé par chaque faculté néanmoins il doit obligatoirement être supérieur ou égal à 25. Elles s’effectuent souvent aux urgences mais peuvent également avoir lieu en gynécologie, orthopédie, pédiatrie …

Les gardes durent soit 12h (nuit, dimanche et jours fériés) soit 24h (succession d’une nuit et d’un dimanche ou jour férié). Après chaque garde l’étudiant doit obligatoirement être placé en repos de sécurité pour une période de 11h, il est donc excusé de toutes ses activités universitaires, hospitalières ou ambulatoires. Sa présence ne pourra donc pas être exigée en stage, en TD à la faculté et même en examen.

L’indemnité pour une garde est de 52 € bruts.

 

Les examens

En 4e et 5e année, l’étudiant doit valider ses connaissances théoriques lors des partiels et pratiques lors des stages. Ces évaluations sont cadrées par les MCC tout comme en DFGSM.

Mais à la fin de la 6eannée vous attendent 2 nouvelles épreuves : les fameux ECNi et le Certificat de Compétence Clinique (CSCT).

Tout d’abord, le Certificat de Compétence Clinique (CSCT) est une mise en situation clinique auprès d’un(e) patient(e) ou une épreuve de simulation.

Il évalue la clinique et l’interaction patient-soignant. Les connaissances mobilisées pour cette épreuve sont issues de l’ensemble du programme du DFGSM et du DFASM. On va également insister sur l’acquisition des compétences génériques.

Après cette épreuve, le jury évalue si les compétences attendues de l’étudiant sont acquises. Une session de rattrapage est organisée avant la date de validation du deuxième cycle. La réussite au CCC est en général très bonne, le CCC vise essentiellement à vérifier les compétences de base avant d’aborder l’internat.

Ensuite, les ECNi ! La réussite à ces épreuves conditionne l’accès au troisième cycle (l’internat) et surtout le choix de la spécialité et de la ville de troisième cycle de chaque étudiant.

Ces épreuves sont constituées de :

  • Dossiers Cliniques Progressifs (DCP ou DP) composés d’une série de questions sur des aspects préventifs, diagnostiques, thérapeutiques, pronostics, éducatifs…
  • LCA (Lecture Critique d’Article)
  • Questions Isolées (QI)

Les dates et centres d’examen des ECNi sont connus à l’avance. Les épreuves se déroulent désormais sur tablettes.

Le classement et répartition des postes d’interne

Les étudiants choisissent leur affectation dans l’ordre du classement, dans la limite des postes disponibles. Les étudiants doivent choisir leur spécialité ainsi que 28 subdivisions possibles.Encore une fois une réforme attend ce cycle qui va remodeler les spécialités accessibles à l’issue des ECNi.

44 Diplômes d’Études Spécialisées (DES) existent désormais avec 30 DES médicaux, 13 DES chirurgicaux et le DES de Biologie Médicale.

Ce cycle de 3 ans permet de valider le Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales (DFASM) qui représente l’équivalent du niveau Master.

3e cycle à partir de la 6e année : l’internat

La durée de l’internat varie de 3 à 5 ans en fonction de la spécialité obtenue par l’étudiant. La formation en internat comporte au minimum 6 stages par semestre. Ce cycle se concentre sur l’aspect pratique des études mais s’accompagne d’enseignements théoriques et de la rédaction d’une thèse que l’étudiant doit soutenir en fin de parcours.

L’emploi du temps se divise donc entre apprentissage pratique qui se passe toute la journée et seule 2 demies journées par semaine sont réservées à l’enseignement à la faculté.

On compte :

  • 16 spécialités médicales (dont cardiologie, radiologie, dermatologie, rhumatologie, neurologie, médecine interne…) qui se prépare en 4 à 5 années. Il y avait 1 684 postes d’internes pour cette spécialité en 2014-2015.
  • 5 spécialités chirurgicales (chirurgie générale, neurochirurgie, ophtalmologie, ORL et stomatologie) qui se prépare en 4 à 5 années. Il y avait 686 postes d’internes pour cette spécialité en 2014-2015.
  • Médecine générale qui se prépare en 3 ans. Il y avait 3 752 postes d’internes pour cette spécialité en 2014-2015.
  • Médecine du travail qui se prépare en 4 ans. Il y avait 177 postes d’internes pour cette spécialité en 2014-2015.
  • Anesthésie-réanimation qui se prépare en 5 ans. Il y avait 433 postes d’internes pour cette spécialité en 2014-2015.
  • Biologie médicale qui se prépare en 4 ans. Il y avait 101 postes d’internes pour cette spécialité en 2014-2015.
  • Gynécologie médicale qui se prépare en 4 ans. Il y avait 48 postes d’internes pour cette spécialité en 2014-2015.
  • Gynécologie-obstétrique qui se prépare en 5 ans. Il y avait 212 postes d’internes pour cette spécialité en 2014-2015.
  • Pédiatrie qui se prépare en 4 ans. Il y avait 320 postes d’internes pour cette spécialité en 2014-2015.
  • Psychiatrie qui se prépare en 4 ans. Il y avait 526 postes d’internes pour cette spécialité en 2014-2015.
  • Santé publique et médecine sociale qui se prépare en 4 ans. Il y avait 96 postes d’internes pour cette spécialité en 2014-2015.

La formation est organisée en trois phases : phase socle, phase d’approfondissement et phase de consolidation (cette dernière est absente pour la médecine générale). Ces phases permettent de former l’interne de manière progressive.

Phase I

Durant la phase I (phase socle) qui durera 1 an, l’étudiant apprend tout simplement à être interne. Le but est de se lancer dans son internat en comprenant le rôle et les tâches qui lui sont propres tout en apprenant à maîtriser l’environnement hospitalier. Cette phase est achevée par une évaluation des compétences acquises sur l’année par l’étudiant.

Phase II

La phase II (phase d’approfondissement) durera, elle, 2 ou 3 ans. Durant cette phase, l’acquisition des compétences et connaissances est maximale.

En effet, les terrains de stages sont diversifiés confrontant ainsi l’étudiant à de nombreux cas différents. Cette phase est également marquée par la création d’un contrat de formation qui définira les objectifs pédagogiques et le parcours de formation suivis au sein de sa spécialité.

C’est à la fin de la phase II qu’a lieu la soutenance de thèse (exception faite à la médecine générale où la thèse peut être soutenue jusqu’à trois ans après la fin de la phase II). 

Phase III

La phase III (phase de consolidation) est une étape d’autonomisation. Cette autonomie reste évidemment supervisée et un senior est systématiquement disponible en cas de besoin. 

Pendant la formation d’interne il est possible d’acquérir des compétences particulières au sein de la spécialité choisie à travers des options, des Formations Spécifiques Transversales (FST) ou des Diplômes (Inter)Universitaire (DU ou DIU).

Les options

Ce sont des blocs de compétences qui peuvent être suivis dans le cadre du DES. Ils permettent au futur praticien d’acquérir des compétences complémentaires. Cependant, cela ne l’empêche pas d’exercer tout le reste des compétences acquises dans le cadre du DES

Les FST

Elles fonctionnent comme les options, mais néanmoins elles sont accessibles à plusieurs DES.

Les DU ou DIU

Les DU ou DIU sont des diplômes courts apportant des compétences plutôt techniques de manière assez ponctuelle mais ils ne sont pas agréés nationalement.

Combien de temps durent les études de médecine ?

En mettant les 3 cycles bout à bout :

  • Le PASS ou la LAS
  • Le cycle DFGSM avec 2 ans supplémentaires
  • Le cycle DFASM en 3 ans
  • Le cycle de l’internat en 3 à 5 ans

Nous arrivons donc à un total compris entre 9 et 11 ans !

Quelles sont les facultés de médecine ?

Les études de médecine se déroulent dans les facultés de médecine. C’est donc un parcours public disponible partout en France :

  • Amiens : UFR de Médecine – Université d’Amiens
  • Angers : UFR des Sciences Médicales – Université d’Angers
  • Besançon : UFR Sciences Médicales et Pharmaceutiques – Université de Franche-Comté
  • Bordeaux : UFR Sciences Médicales – Université Victor Segalen – Bordeaux 2
  • Brest : UFR de Médecine et Sciences de la Santé – Université de Bretagne Occidentale
  • Caen : UFR de Médecine – Université de Caen Basse-Normandie
  • Clermont-Ferrand : Faculté de Médecine – Université d’Auvergne
  • Dijon : Faculté de Médecine – Université de Bourgogne
  • Grenoble : Faculté de Médecine et de Pharmacie – Université Joseph Fourier
  • Guadeloupe : Faculté de Médecine – Université des Antilles et de la Guyane
  • La Réunion : UFR Santé – Université de La Réunion
  • Lille : Faculté de Médecine – Université de Lille 2 Droit et Santé
  • Lille : Faculté de Médecine et Maïeutique – Université Catholique de Lille
  • Limoges : Faculté de Médecine – Université de Limoges
  • Lyon : Faculté de Médecine Lyon Est – Université Claude Bernard Lyon 1
  • Lyon – Oullins : Faculté de Médecine Lyon Sud Charles Merieux – Université Claude Bernard Lyon 1
  • Marseille : Faculté de Médecine – Aix-Marseille Université
  • Montpellier : Faculté de Médecine – Université de Montpellier
  • Nancy : Faculté de Médecine – Université de Lorraine
  • Nantes : Faculté de Médecine – Université de Nantes
  • Nice : Faculté de Médecine – Université Nice Sophia-Antipolis
  • Paris – Université de Paris
  • Paris VI – PIERRE ET MARIE CURIE : Faculté de Médecine – Université Pierre et Marie Curie
  • Paris XI – KREMLIN BICÊTRE : Faculté de Médecine Paris Sud – Université Paris Sud 11
  • Paris XII – CRÉTEIL : Faculté de Médecine – Université Paris Est Créteil Val de Marne
  • Paris XIII – BOBIGNY : UFR de Santé, Médecine et Biologie Humaine Léonard de Vinci – Université Paris Nord 13
  • Paris IDF Ouest – Montigny le Bretonneux : UFR des sciences de la santé Simone Veil – Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines (UVSQ)
  • Poitiers : Faculté de Médecine et de Pharmacie – Université de Poitiers
  • Reims : Faculté de Médecine – Université de Reims Champagne-Ardenne
  • Rennes : UFR Sciences Médicales – Université de Rennes I
  • Rouen : Faculté de Médecine et de Pharmacie – Université de Rouen
  • Saint Étienne : Faculté de Médecine Jacques Lisfranc – Université Jean Monnet Saint-Étienne
  • Strasbourg : Faculté de Médecine – Université Louis Pasteur
  • Toulouse : Faculté de Médecine Toulouse Purpan – Université Paul Sabatier Toulouse III
  • Toulouse : Faculté de Médecine Toulouse Rangueil – Université Paul Sabatier Toulouse III
  • Tours : Faculté de Médecine de Tours – Université François Rabelais 

Il est important de savoir qu’on poursuit ses études dans la faculté dans laquelle on a réussi le concours de PACES.

À qui s’adresse les études de médecine ?

À tout le monde bien-sûr en théorie. En pratique, des étudiants sérieux attirés le social, l’aide à son prochain. Les études médicales requièrent l’apprentissage d’un très grand nombre de connaissances qui sont en elles-mêmes passionnantes mais il ne faut jamais perdre de vue que l’objectif final est avant tout le soin et le bien-être des patients. C’est un métier qui demande une grande empathie et don de soi important.

Le contact avec le patient peut parfois être difficile, on est face à des personnes malades, dans un état de faiblesse, cela demande un certain mental pour réussir à trouver un juste équilibre entre empathie et détachement.

Il faut garder en tête la durée très longue de ces études, ce format n’est pas adapté à tout le monde. Et surtout le salaire final ne doit pas être l’objectif, car c’est avant tout le patient qui importe et de plus la durée des études n’en fait pas le métier le plus rentable.

Formation en médecine : les différentes branches

La médecine généraliste est opposée à la médecine de spécialisation, qui nécessite l’obtention d’un DES (Diplôme d’Études Spécialisées) ou d’un DESC (Diplôme d’Études Spécialisées Complémentaires) qualifiant ou non qualifiant.

Exemples de spécialités nécessitant un DES

Parmi les diplômes d’études spécialisées en médecine figurent :

  • l’anesthésie-réanimation
  • la gynécologie obstétrique
  • la neurochirurgie
  • l’ophtalmologie
  • la pédiatrie
  • la pneumologie
  • la psychiatrie

Exemples de spécialités nécessitant un DESC non qualifiant

Parmi les diplômes d’études spécialisées complémentaires non qualifiants en médecine figurent :

  • l’addictologie
  • la cancérologie
  • la médecine du sport

Exemples de spécialités nécessitant un DESC qualifiant

Parmi les diplômes d’études spécialisées complémentaires qualifiants en médecine figurent :

  • la chirurgie infantile
  • la chirurgie urologique
  • la chirurgie vasculaire
  • la gériatrie

Être médecin : pour quel salaire ?

En 2015, une étude de l’Insee rappelait la diversité des revenus chez les quelques 57 000 médecins généralistes et 52 000 médecins spécialistes que comptait la France. Pour mener à bien son étude, l’institut avait croisé les fichiers de l’Assurance maladie et des déclarations d’imposition sur les revenus. L’Insee en avait conclu que le revenu d’activité d’un médecin s’élevait en moyenne à 106 140 euros, correspondant à un revenu moyen net de 8 845 euros par mois.

Médecins spécialisés : des revenus qui varient

Mais attention : de l’aveu-même de l’institut, ce revenu moyen ne doit pas taire les profondes disparités à l’intérieur de la profession. En effet, le revenu moyen peut varier du simple au double suivant les spécialités. À titre d’exemple, les anesthésistes et les radiologues étudiés par l’Insee ont déclaré plus de 189 000 euros annuels ; leurs confrères dermatologues, eux, ont touché 86 230 euros, soit plus de 2 fois moins.

Combien gagne en moyenne un médecin généraliste ?

Les médecins généralistes figurent en bas de cette échelle des revenus. Toujours d’après l’Insee, ils touchent en moyenne 82 020 euros par an, soit 6 835 euros net par mois. Les jeunes généralistes, eux, touchent en moyenne 69 900 euros par an.