Témoignage de PACES, Camille et la méthode 👩🏻‍⚕️

Sommaire

Peux-tu te présenter en quelques mots ? 🎯

Hello ! Je m’appelle Camille, j’ai 19 ans et je suis étudiante en deuxième année de médecine à P6 (UPMC – Sorbonne Université). Je suis passée primante après avoir eu un bac mention bien au lycée Claude Monet.

Parle-nous de ton université ! 🎓

P6 est une faculté de médecine rattachée notamment aux hôpitaux universitaires La Pitié Salpetrière (dans le 13e arrondissement) et Saint Antoine.

Pourquoi avoir choisi cette faculté de médecine ? 🏫

Tout d’abord il faut savoir que les facultés de médecine proposent des concours différents, des programmes qui peuvent changer d’une faculté à l’autre ainsi qu’une manière d’appréhender différente. Par exemple certaines facs proposent plus d’épreuves dites de « par cœur » là ou d’autres sont plus centrées sur la réflexion… Comme je savais que le supérieur est très différent du lycée, je ne savais pas si je serais meilleure en réflexion ou en par cœur et j’ai donc choisi une des facs qui faisait moitié-moitié.

Ensuite la proximité à été un élément important dans ma réflexion car en PACES, chaque minute compte donc habiter à 1h de la fac fait perdre beaucoup de temps et use le moral…

Et enfin le classement de p6 aux ECN…car quitte à passer en 2eannée, autant se donner toutes les chances d’avoir le métier de nos rêves ! Paris 6 propose aussi un double cursus médecine science qui permet aux étudiants en médecine d’acquérir un master en biologie au bout de 4 ans au lieu de 5, leurs permettant d’intégrer plus rapidement ensuite des carrières de chefs de clinique, chercheurs ou professeurs à l’université par exemple… Le choix de l’université est important et il faut pouvoir se renseigner sur pleins de petites choses comme ça afin d’être heureux ensuite.

Comment as-tu vécu ta PACES ? 🏝

Ayant eu la chance de passer primante, j’ai assez bien vécu ma PACES… J’avais pris une prépa privée qui m’a énormément aidée, et j’allais au tutorat de ma fac. La prépa permet de gagner énormément de temps grâce aux fiches notamment, et d’avoir des profs compétents pour répondre à nos questions, car nous n’avons pas le droit de poser nos questions aux profs en amphithéatre à P6.

Concernant le tutorat, j’avais un parrain qui m’a soutenue moralement dans les moments un peu plus durs, des supports écrits aussi ainsi que des concours blancs et des annales corrigées. La grande chance que j’ai eu a aussi été de vivre chez mes parents… Je sentais moins la solitude des longues journées de travail.

Quelle était ta méthode de travail ? 👩🏻‍💻

Concernant la méthode de travail, il faut savoir qu’en trouver une est une des choses les plus difficiles en PACES. Ainsi, en général, les étudiants qui passent sont ceux qui ont réussi à la trouver plus rapidement.

Mon premier semestre à été plus chaotique que le deuxième pour cette raison. Je n’allais pas aux cours de la fac, je les regardais en vitesse accélérée le soir de 20H à 22h lorsque j’étais trop fatiguée pour faire autre chose… Le matin j’apprenais les cours de la veille lorsqu’il y en avait, et l’après-midi je revoyais les anciens. La régularité dans l’apprentissage est la clef pour passer car cela ne sert à rien de passer 4h sur un cours si on ne le revoit pas assez souvent : on oublie très vite. Je suis arrivée 484eau concours du premier semestre, avec 4 en physique, c’est-à-dire avec une sélection des matière que j’avais travaillées. Je n’étais donc pas classée mais rien n’était perdu car j’avais trouvé ma méthode et je n’avais pas tant de places que ça à rattraper. Donc au 2esemestre j’ai fait ce qu’on appelle la méthode des J, et elle a marché car je suis arrivée 323.

Je m’organisais donc pour voir tous les cours entre 10 et 15 fois avant le concours, et pour faire toutes les annales, les concours blancs de la prépa et parfois du tutorat.

Pour moi la clef pour réussir sa PACES, du premier coup, c’est 1 la régularité du travail, et 2 prendre soin de soi. L’un n’est pas efficace sans l’autre. Il faut voir ses amis, sa famille, sortir un peu, faire du sport, faire ce que l’on aime, faire des petites pauses lorsque on n’en peut plus etc… C’est tout un équilibre à trouver ! Mais c’est loin d’être impossible, surtout avec toute l’aide qu’on peut trouver autour de soi.